Spadassins, une aventure ... une vie

par **Anquin** Dim 6 Mar - 13:53

Poésie de vostre serviteur relatant avec humour ce périple catastrophique

Vous avez vu ces fiers
Ces maintes forts et courageux
Et dont chacun s'occupe fort :
Les Spadassins qu’on les nomme
A, le premier de tous ses hommes,
A posé le pied aux portes de Brno.

C'est, dit-on, chose glorieuse,
Phénoménale, merveilleuse,
Et c'est le comble du progrès .
Je veux le croire sur parole
Et sans aller moi-même aux portes
Afin de voir si c'était bien vrai.

Donc, rengainons toute discute,
Ne doutons pas une minute
Et répétons qu’à Brno :
Ayant franchi la terre et l'onde,
Fab, debout au sommet du monde,
A poussé son Coco … riko.

Il a, dans un lieu tout de glace,
Fixé une petite place
Et s'est écrié : c'est ici !
Mais nul n'était là pour l'entendre
Sinon des loqueteux aux yeux tendres
Et quelques Spas aux membres transis.

Puis, reprenant vers les frontières
De terres plus hospitalières,
Vers des pays moins engourdis,
Notre marche toujours vagabonde,
Sommes revenu en ce monde
Ainsi qu'on en était parti.

Aussitôt ces mêmes louanges
Quand il ordonnait avec rage,
Anquin déverse tes mots en rapport
Ce qu’il eut de moi, l'habile homme,
Planter mes mots de là-bas, comme
Il en avait fait le pari, ceux-ci étaient forts

Après cette triste vérité,
Le plus étonnant de l'histoire
C'est que demain, touchante régularité,
Ils seront bien une centaine
A prouver de façon certaine
Qu'ils étaient tous allés à Brno...

Inspiration de la poésie concernant le Capitaine Cook et le Pole Nord

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par **Anquin** Lun 7 Mar - 12:15

Le frérot beau je l'ai

A l'aurore planait l'ombre d'un corbeau.
Annonçait-il la pluie où mauvais évènement ?
Ton cœur vint à redouter le grand moment,
Se mit à battre, espérant que ce fut l'eau.

Tout au fond de Toi, un doute subsistait,
Ces nuées au ciel semblaient être fardeau
Tiré par le vent, explosant en faisceaux
Et ton âme tétanisée avec eux voyageait...

Ce matin, tu avais nulle envie, agacée
Tête sous l'oreiller, pour ne pas entendre
Ce qui gelait ton cœur « à pierre fendre »
Avec lui, dans un rêve tu t'étais réfugiée...

Tes larmes secrètes montaient à l'assaut,
Pensant à lui peut-être si cher à ton cœur...
Qu'importe autour de toi le temps, cette heure,
Car à présent, il est là, à Terraube,le tout beau...

Plus fort que tout, les liens du sang déchaînent
Sur leurs passages, amour, tristesse et haine,
Après avoir perdu tout tes mots si fragile,
A toi se matin là on pouvait dire...

Avec un verre de vin à la main lévée,
Le frérot nouveau est arrivé !!!

par **Anquin** Mar 8 Mar - 20:49

Je suis debout si tôt, sur le pont chagrin.
Ma sterne passe dans la tourmente du matin,
Et survole le gros dos de l'océan furieux.
Il est là, l'Obstiné, fier gardien de nos vies.
Je le regarde jusqu'à ce que le sel brûle mes yeux
Quelqu'un à mon côté dit : « p'tain qu'il est joli !!!»
Alors, il se plait à plonger au sein de ce carnage
Il embrasse nos corps, nos bras et nos coeurs,
Pour se faufiler dans les flots sombres et rageurs,
Au creux de cette tempête indomptable et sauvage.
Vous êtes deux, l'Obstiné et le ténébreux discrets
Cet Homme, soudé à sa barre scrutant les abîmes;
A nous mener d'une main certaine et conviction intime,
A bon port en criant "TERRE!!! TERRE!!! est là son secret...